@lundiam toujours là sur les bons coups...
re.Cite/Poste de antiopees #2021 ( de nombreuses #ressources )
Merci pour cette [Note de lecture] que je lirai bientôt : #todo_done
https://walla.vincent-bonnefille.fr/share/626b0af30c44a9.45982915
J'ai eu l'occasion de croiser le bonhomme durant une rencontre organisée par un Master2
... à l'Université de Strasbourg : "arts-et-nouveaux-medias"
.... content d'avoir un contenu #critique vàv de la très sage #@Shoshana_Zuboff
.... content d'entendre parler d'utopie par les technologies et protocoles différents, de #Fédivers ... de #cybernétique et de congruence idéologique ( plutôt que de #nudge )
.... d'une pré-histoire sur le #capitalisme là avant les méchants #GAFAM_NATU
.... une critique plus "radicale"... moins réformiste (dans le patch, l'ajustement)
Un livre cité de ci de là...
je suis curieux.se de voir en quoi la thèse de l'auteur est originale...
... essai sorti en mars #2020 de #@Christophe_Masutti chez l'éditeur C&F),
... un auteur de chez #@Framasoft
... un livre dans ma #.bib :
https://bib.vincent-bonnefille.fr/book/142
... et celui de Shoshana_Zuboff ::
https://bib.vincent-bonnefille.fr/book/139
" « En 2015, #@Shoshana_Zuboff , professeur émérite à la Harvard Business School, a repris le terme de “capitalisme de surveillance” (sans l’attribuer à Monthly Review), dans une analyse qui a suscité un intérêt considérable dans les milieux universitaires et qui est rapidement devenue l’acception prédominante du concept. Dans son discours, Zuboff a défini le capitalisme de surveillance de façon plus réductrice comme un système dans lequel la surveillance de la population est un procédé qui permet d’acquérir des informations qui peuvent ensuite être monétisées et vendues. L’objet de ses recherches était donc d’étudier les interrelations entre les entreprises et les comportements individuels dans ce nouveau système d’espionnage marchandisé. Mais un tel point de vue a en réalité dissocié le capitalisme de surveillance de l’analyse de classe et de la structure politico-économique globale du capitalisme – comme si la surveillance pouvait être abstraite du capital monopolistique financier dans son ensemble. De plus, elle a largement éludé la question de la relation symbiotique entre les entreprises militaires et privées – principalement en marketing, finance, haute technologie et contrats de défense – qui était au cœur de l’analyse de Foster et McChesney. » (p. 389)
Christophe Masutti, lui, ne partage pas entièrement ce point de vue, si je comprends bien. Il reconnaît à Zuboff le mérite d’une analyse qui met en évidence une « inflexion historique néfaste dans le capitalisme », un choix stratégique important qui infléchit sa trajectoire (plutôt vers le pire que vers le meilleur), là où Foster et McChesney voient« une certaine linéarité », donc plutôt une évolution sans véritable rupture (et, de même, dans le sens du pire plutôt que du meilleur). Cependant, la critique de Zuboff se limite à un « mauvais capitalisme » (le capitalisme de surveillance) qui viendrait menacer les institutions libérales de la démocratie de marché engendrée par le « bon capitalisme »… Masutti explique que cette limitation est due au fait que Zuboff ne s’intéresse pas à l’histoire du capitalisme, ni à celle des technologies (informatique, télécoms), des institutions, encore moins à celle de l’intrication des pratiques qui ont fini par aboutir au capitalisme de surveillance. Là réside précisément toute l’ambition de ce livre – comme l’annonce son sous-titre : « Aux sources du capitalisme de surveillance ». "
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