@ÉmilIe_Brout_Maxime_Marion
#2014 - #2018 ... #2021
"Scan de passeport, fichier numérique .jpg, 2506 x 3430 px
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France et du Pavillon Blanc, Colomiers, FR
Cette image scannée est la seule trace existante du passeport de Satoshi Nakamoto.
Nakamoto est le créateur du Bitcoin, système de paiement révolutionnaire permettant d’effectuer des transactions en ligne de manière anonyme et infalsifiable. Cette monnaie virtuelle est largement employée sur les darknets, réseaux garantissant l’anonymat à la réputation sulfureuse, notamment du fait des activités cybercriminelles qu’ils facilitent (commerce de stupéfiants, faux-papiers, etc.). Dès son premier message public et jusqu’à sa disparition le 12 décembre #2010 ,"
Interview ( exposition #@The_Black_Chamber )
http://www.mastersandservers.org/projects/the-black-chamber-2/
.dead / error
//Session 2: Voluntary prisoners of the cloud #2016
https://vimeo.com/160609444
mais aussi à la #@Gaîté_Lyrique #NKOTB
( New Kids on the Blockchain #2019 )
https://www.gaite-lyrique.net/evenement/saint-satoshi-priez-pour-nous
https://www.youtube.com/watch?v=H9EzCFleus ( #<3 )
" True stories from the dark side of the Internet
This is a podcast about hackers, breaches, shadow government activity, hacktivism, cybercrime, and all the things that dwell on the hidden parts of the network. This is Darknet Diaries. "
-- très bonne série de podcasts sur l'imaginaire hacker, les actualités-retours autours de faits marquant de l'informatique-sécurité contemporaine . Des feuillons, des témoignages... de qualité et accessible (bien qu'en anglais)
Une émission #@France_Inter de #2021
https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-thomas-biasci/la-chronique-de-thomas-biasci-du-vendredi-05-novembre-2021
(( via #@Le_Média : #2021 , ANNÉE DE LA CENSURE ?
(( Trump censuré de twitter facebook
(( l’interopérabilité vers des services décentralisés
(( https://www.youtube.com/watch?v=3EofN9fnW6E
Article de la #@La_Quadrature_du_Net, #2019
"Le protocole permet l’interopérabilité. L’interopérabilité est la capacité à communiquer de deux logiciels différents, issus d’équipes de développement différentes. Si une université bolivienne peut échanger avec une entreprise indienne, c’est parce que toutes les deux utilisent des protocoles communs.
L’Internet est un réseau à « permission facultative ». Contrairement aux anciennes tentatives de réseaux informatiques qui étaient contrôlés par les opérateurs téléphoniques, et qui décidaient de quels protocoles et quelles applications tourneraient sur leurs réseaux, sur l’Internet, vous pouvez inventer votre propre protocole [...]
Si chaque développeur ou développeuse d’applications invente son propre protocole, il n’y aura plus de communication ou, plus précisément, il n’y aura plus d’interopérabilité. Chaque utilisatrice et chaque utilisateur ne pourra plus communiquer qu’avec les gens ayant choisi le même logiciel.
[...]
Certains services sur l’Internet bénéficient d’une bonne interopérabilité, le courrier électronique, par exemple [#email]. D’autres sont au contraire composés d’un ensemble de silos fermés, ne communiquant pas entre eux. C’est par exemple le cas des messageries instantanées. [...] Alors que l’Internet était conçu pour faciliter la communication, ces silos enferment au contraire leurs utilisateurs et utilisatrices dans un espace clos.
Un exemple d’un succès récent en termes d’adoption d’un nouveau protocole est donné par le #Fédivers . Ce terme, contraction de « fédération » et « univers » [...] regroupe tous les serveurs qui échangent entre eux par le protocole #ActvityPub [qui] permet d’échanger des messages très divers.
[Les protocoles ne sont pas tous régis par des #spécifications strictes]. Ainsi le protocole BitTorrent, très utilisé pour l’échange de fichiers, et pour lequel il existe une très bonne interopérabilité, avec de nombreux logiciels, n’a pas fait l’objet d’une spécification complète.
Parfois, la spécification est adoptée formellement par un organisme dont le rôle est de développer et d’approuver des spécifications. C’est ce qu’on nomme la normalisation. Une spécification ainsi approuvée est une #norme. L’intérêt d’une norme par rapport à une spécification ordinaire est qu’elle reflète a priori un consensus assez large d’une partie des acteurs, ce n’est plus un acte unilatéral.
L’une des organisations de normalisation ouverte les plus connues est l’IETF (Internet Engineering Task Force, qui produit notamment la majorité des RFC). L’IETF a développé et gère la norme décrivant le protocole HTTP, le premier cité dans cet article. Mais d’autres organisations de normalisation existent comme le W3C (World-Wide Web Consortium) qui est notamment responsable de la norme #ActivityPub .
Le courrier électronique repose, contrairement à la messagerie instantanée, sur des normes ouvertes, mais on peut respecter ces normes tout en ajoutant des règles. Ce bras de fer vise à empêcher les serveurs indépendants de communiquer avec #Gmail .
Si on laisse beaucoup de choix aux programmeuses et programmeurs qui créeront les logiciels, il y a des risques de casser l’interopérabilité, suite à des choix trop différents. Mais si on contraint ces programmeuses et programmeurs, en imposant des règles très précises pour tous les détails, on empêche les logiciels d’évoluer en réponse aux changements de l’Internet ou des usages. La normalisation reste donc un art difficile, pour lequel on n’a pas de méthode parfaite."