Dans une maison isolée du monde, #@Léo et #@Nicolas s’attèlent à la création de « Vivarium », un #jeu_vidéo dans lequel on assiste au pourrissement d’une maison inhabitée. Un jeu qui fait étrangement écho au lieu où les protagonistes peinent à cohabiter.
Si le principe du jeu qu’il a créé est joliment invraisemblable, en filmant son processus de création, #@Nicolas_Bailleul élève l’absurde au carré. À défaut de pouvoir développer algorithmiquement les moisissures dans son jeu, il cultive dans son film la poésie du code. Le travail minutieux des deux programmateurs nous projette dans un univers aux enjeux puissamment métaphoriques : comment rendre la destruction d’un monde la plus belle et la plus ludique possible ?
Je l'ai vu hier, c'était très chouette, drole, tendre et complex mais surtout fascinant.
Une fiction en huit clos sur un vrai processus de création ... des conflictualités, des points de vue, des orientations : des choix méticuleux, des fins divergentes, de multiples versions.
On se demande si le jeu est sorti, vraiment ?!
On se pose ici des questions de mécaniques de jeu dans un jeu dont le joueur est d'un autre vivant.
On se demande s'il sortira, un jour poussé par les chants étranges de ses créateurs..
eux aussi enfermés dans une maison, en retraite, en résidence,.
coupés du monde pour rester focus sur l'essentiel..
- la moisissure ou le jaunissement ?
- la ruine, oui, mais en combien de temps ?
- avec quelle variable ?
. La hôte aspirante s'invite
. Les corps, abandonnés, prennent place
. Les protagonistes sont des textures
Nous sommes dans le vivarium du cinéma
Nous en sortons la tête pleine de StockFootages3D
et avec l'espoir que l'amitié en création reste toujours possible
↳https://www.unifrance.org/film/58683/boolean-vivarium
J'avais la BO de Archive 81
https://www.netflix.com/title/80222802 (voix)
Et la chanson
( Musique Post Bourgeoise )
(même si rien à voir comme humour/timbre)
De #@Emmanuel_Van_der_Auwera #2014 (infos)
" A certain amount of clarity is a film made from internet found footage describing the spreading in the community of teenagers of one viral video showing a real murder.… "
Conf
Découvert via after-social-networks (évent. fb) le 24 janvier #2022 en collab' avec #@ArTeC . Joie de retrouver des visages amis, des pensées nourrissantes, voisines... et surtout le souffle des séminaires, cet être ensemble dans le processus de création-exploration :)
@Emmanuel_Van_der_Auwera et #@Jason_Middelton étaient présents pour nous parler de leur activité de chercheurs-foullieurs depuis les tréfonds du web.
Notes_brouillon à chaud
Sujet difficile, celui de ces images maudites qui s'impriment par la terreur dans nos souvenirs. Traumas du web, de ces images qui n'auraient jamais du être rendues publiques.
Un docu. sur les violences,
celles hors écran,
et ces visages qui réagissent
( réact.vidéos )
et le pire à portée de clic
dans ces chambres d'ado exposées...
comme un hack ultime de leur vulnérabilité
Jeu insouciant de regarder jusqu'au bout
cathartique devoir de se surpasser
. . .
it s not an entertainment
it s not a game
it s a chalange
it s for real
. . .
couches de violences
ce pire qu'on ne voit pas
ce lointain, ces guerres
leurs atrocités du passé
leurs survivances du présent
. des visages qui relatent
des enfants qui jouent
jouent à la guerre, au meurtre
et se filment-partagent
simulent.transgressent
Réact-vidéos, cours de récrée à la maison
Du fait des sujets et du support filmique-vidéo qu'ils s'emploient à monter pour faire narration (les deux artistes présents pour parler de leurs pratiques), il est vite question de soi, de ce qui nous touche et de ce qui touche ceux.celles qui s'exposent à ces images terribles. La rencontre du Séminaire en Visio dédouble la mise en abyme des écrans réactants dont l'œuvre de #@Emmanuel_Van_der_Auwera nous plonge.
Des contenus qu'on ne voit pas, mais que l'on découvre par l'intermédiaire du regard de l'autre, regardant aussi vers son écran, aillant ce geste de regardeur comme nous. Un regard attiré par le défi d'une image que l'on sait insurmontable, dangereuse, toxique, traumatisante. Et qui, pour cela, circule, pour ce qu'elle porte d'impossible à regarder, mais que l'Internet a maintenu en vie, accessible malgré tout. C'est donc un regard pris à son propre piège, curieux de se confronter à la limite de sa propre insupportabilité qui nous est donné de voir.
Des ados pour la plupart qui, depuis leur chambre, regardent un écran et se filment le regardant. Des vidéos de réaction à un contenu. Une forme stylistique bien connue sur Youtube et aujourd'hui d'actualité sur Twitch et autres communautés du vivant en train de... C'est donc un regard de l'attirance-répulsion qui se force à voir et essaie souvent trop tard de se rétracter, de prendre ses distances. C'est par les témoignages entrecoupés et les reconstitutions de meurtres et de violence sur des ours en peluche (et autres supports de simulation), entre jeux d'enfants et #serious_game que cette expérience d'un contemporain nous guide.
Comme une archéologie de l'intime, celui de la chambre protégée dont l'intrusion de l'image, celle de la vidéo vue et de notre regard semble étroitement produire l'effet de terreur. À la fois complice et touchant. Incapable que nous sommes dans l'instant de venir en aide à ces visages défaits pour la plupart. Un objet condensé, éprouvant.
Chercher-trouver
Mise en danger d'autrui
Empathie avec le vivant
image virus
Et je suis pris comme d'autres chercheuses.chercheurs à gratter ce qu'il reste entre sacré et déchet. À éprouver la certitude de l'existant qui se retire au regard. À sentir savoir que ce que je cherche est là, quelque part, qu'il faut y croire et ne douter que pour mieux chercher, formuler dans les petites boîtes étroites des moteurs de recherche. Croire, garder, regarder. Faire tourner. Parce que pour qu'ils.elles les voient ces images il a bien fallu qu'elles circulent. Qu'une ou plusieurs personnes les produisent et que d'autres les partagent, exposent en conscience leurs ami.e.s (les trahissent par ce cadeau empoisonnant). La rumeur se transforme en témoignage : l'image du réel-impossible (invisible) fait place à celle du retour d'expérience, subjective, yeux dans nos yeux. L'humain souffrant au milieu de nous. Prolongée par notre propre empathie, la mienne, intime, profonde, de me sentir ému-triste, défait par ce regard horrifié que je laisse impuissant derrière son écran et moi derrière le mien.
Il en sort une certaine dissolution de la spatialité, une contagion de l'être là, de nos vies de récits mêlés. De ces blessures faites par d'autres, mais par soi aussi. Une vidéo-montage qui donne raison à une certaine opérabilité des contenus échangés en ligne, à leur régulation, aux #CGU mais qui, comme toujours dans ces entreprises de #censure , s'avèrent dangereuses et souvent inefficaces (dans l'arrêt de la diffusion). La prévention me semble toujours plus du côté de la pédagogie, de la discussion des parents à leurs enfants, des enseignant.e.s avec leurs publics exposés aux violences en réseau (qu'un #anonymat / perte de source favorise).
Dans ma chambre - story
Il me rappelle les débuts d'une certaine recherche sur les #dn_darknets je ne sais plus trop comment pourquoi mais j'en avais cherché certaines de ces vidéos aux titres annonciateurs. J'avais sans doute à l'époque une activité "pirate" en P2P sur Kazaa ou eMule, en #2000 et #piratage . C'était l'âge d'or de l'Internet libre, mal régulé, disruptif pour les chaînes de production et de distribution vidéoludiques (dont les maisons de disques). Elles perdaient leur pourvoir privateur.
React vidéos , sans portable
Il y avait déjà une économie de l’illicite (il y en a toujours eut, réagissant au marché que provoque symétriquement l'interdit). Déjà une colonisation de nos intimités, une autre injonction à "être en ligne", à prolonger nos moments de présence au monde extra-scolaire. Je n'avais pas d'écran-terminal portable à regarder durant la récréation. Mais, nous avions des forums et chats IRC puis MSM. La viralité des jeux-challanges en ligne ont émergé avec eux, avec la capacité de commenter les activités des autres mais aussi de faire son auto-analyse (b.log, livestreams).
Bizutage
Le bad_buzz ou l'extrémité grégaire des comportements étaient déjà là pour prouver-questionner-performer une certaine organisation des rapports de force permis en société : une certaine capacité à survivre dans la violence jouant sur son implicite, testant la malléabilité du groupe à y adhérer ou non, ses limites, éthiques/morales. Le bizutage en est peut-être la forme la plus convenue, celle d'un jeu outrancier qui s'autorise comme expression d'un ordre dominant. Des activités cathartiques visant à se surpasser, à dépasser la condition d'enfant sur le seuil insupportable de l'indépendance adolescente.
Digg to find the file ( P2P )
Un #www aux CGU moins algorithmé et lisse. Chercher-trouver le fichier interdit, censuré, recoin possible du web, pépite cachée, montait l'adrénaline. Dans mes consommations (comme celles d'aujourd'hui) j'ai une certaine info-obésité. Mais le grand marché ouvert du P2P #bittorent_p2p rendait la curation du web assez différente de celle balisée par les #GAFAM_NATU (Netflix and co). Chercher pouvait demander un clic pour trouver un film #pop , mais des heures pour une rareté #underground . Cette fouille produisait un commerce publicitaire pour les plus grosses plateformes d'index partagé mais, pour beaucoup, la motivation au partage semblait celle du plaisir de consommer-apprécier une matière culturelle à qualité variable. Le débit-quantité était lui donc bien plus élevé, distribué, auto-géré qu'aujourd'hui.
Free space utopie
Une espèce d'âge d'or du partage et de la régulation difficile. Celui d'une certaine autonomie numérique sentant l'anarchie, le communisme, le cyber-espace... celui d'une héterotopie consciente qu'elle ne tiendrait pas. Une époque où la conspiration d'un tout-surveillant était réaliste et se manifestait peu à peu ( lois liberticides, censures, contrôles... puis les révélations du connu avec #@Edward_Snowden ). Je lisais des #TAZ et fanzines en ligne. Je voulais croire à une révolution par l'auto-gestion des individus politiques en réseau. Au confort infini de cette chambre coupée du monde. Je n'en suis pas réellement sorti depuis.
No Fun +
RIP in Peace America - #@Dominic_Gagnon #2009
+
L'œuvre-installation No-Fun #@Eva_Franco_Mattes #2010
https://0100101110101101.org/no-fun/
: {https://liens.vincent-bonnefille.fr/?6EVteg}
==> https://vincent-bonnefille.fr/pj/dn/pdf/#page=35
Le film Julien Donkey-Boy ( infos https://mubi.com/fr/films/julien-donkey-boy ) #1999
Une vidéo qui a surgie je consommais ma dose de YT-invidious quotidienne et l'algo m'a lancé {ça}
Et c'est l'un des sujets de ce #ARG_Alternate_reality_game . J'avais oublié combien j'aime les ARG .
/Alternate reality game/ qui hybrident des formes de récits entre jeu-narration-fiction .
Qui tentent de dédoubler l'activiter de jouer à jouer.
. Et opèrent comme une remise en jeu des mécaniques de jeu.
. . Le récit dans le récit
. . profitant du recul transmédia
Entracte
(réflexion qq jr plus tard avec un autre jeu)
Les jeux de réalité alternative, d'énigme, sont très rependus comme divertissement rependu (/spread/) sur les réseaux sociaux tel /Reddit/ ou /4Chan/. Ces puzzles font appel au pouvoir de mise en commun et partage de l'effort #collectif #crowd_sourcing
L'anonymat et perte des sources sur Internet participent à l'écriture de ces rumeurs organisées. Les Carnets et leur #mythologie du refoulé, du caché, dun contre espionage peuvent alors servire ce type de récits (impliquant des organisations secrètes donnant à voir sans tout révéler).
Ces jeux font appel à la déduction, à l'intelligence et compréhension des participant.es mis au défit et travaillés par des crédulités variables, un désir de croire à la diégese du recit. Entre fiction et #fake il n'y a qu'un pas !
https://invidious.fdn.fr/watch?v=TmoRowBRZvY&continue=0&local=true
Et Petscope alors ?
Le jeu-programme-récit est performé dans son exploration jouée
Le doute hypothético-déductif est essentiel,
: c'est un appel à l'intelligence face à l'énigme
confrontée au geste contraire de ne pas vouloir découvrir
Comment rentre t-on dans le récit ?
Quels mécaniques sont induites ou inconscientes ?
( dans le média emprunté, ici vidéoludique )
Que cachent les dev. du jeu, jusqu'où va le dupe ?
? Et s'il y avait des /backdoors/
? des jeux dans le jeu
? et si cela pouvait mal tourner
( comme tant d'histoires #IRL )
Des récits cryptiques d'initiation
récompensés par la résistance face à l'étrange,
à l'incongru, le déconcertant
qui tord les mécaniques "normales" du game-design
En prolongeant le bug, le #glitch
se joue ici la peur cathartique du jeu dégénéré
dégénératif, caché-dissimulé du grand public
et où, enfin, dans la sphère privée-intime,
derrière les coulisses du "vrai jeu"
pourrait se révéler la nature triste-angoissante de faits divers sordides.
C'est étrange .
Ça fait peur .
C'est narratif .
C'est bien-mal fait .
Tout est permis .
Les ARG donc
Je connaissait pas vraiment
c'est très étrange que cette vidéo ait "popé" comme ça
faudra que je vois ce que je regardait avant
( mais ce petit fait est une anecdote introductive de circonstance )
Les #creepypasta_fiction sont légion sur les tréfonds du "Darknet"
qui en soit donnent le sentiment d'accéder à...
par l'intermédiaire de #proto sous-jacents et malfamés
( qui induisent un sentiment d'initiation-résistance au doute )
Cette vidéo me fait penser à "The Stanley Parable" ou "TheBeginner guide"
. J'en parlais ici Bulle
. . Moi et les narrative "games" = #<3
. . "games" (entre guillemets) par ce que,
. . pour beaucoup de {vrais} joueur.euses ... ceux ne sont pas des {vrais} jeux
. . mais des réflexions méta sur l'activité du jeu...
. . . Un dedans-dehors, un en même ('étude et genre' ?)
. On est plus dans une réflexion sur les processus mêmes de la création entrain d'être jouée ou se créant en se jouant (le focus étant perdu-brouillé entre joueur et joué, et l'idée-sensation de "liberté" d'agir dans le cadre fermé d'un narratif de contraintes pré-établies.
J'avoue, j'y connais rien en #théorie_des_jeux (s'en est ?)
Dans tous ces récits, l'idée d'un objet trouvé ( #found_footage / #abandonware ) d'un objet sorti de son atelier, existant mais n'ayant jamais dû l'être (comme le sont tous les tabous)
Petscop serait sorti en #2004 #2017
Ressources Fanfiction : https://petscop.fandom.com/wiki/Petscop_10
( je cherchais "panicsv" faisant réf. dans {la vidéo} à un état de corruption de #sauvegarde )
L'art, un divertissement immersif ? Comme dans /Petscop/ .
Le moment d'une suspension de crédulité accomplie (où l'on sort du jeu) ( rapport #méta )
. Ou comment se tromper soi-même : être soi-même avec soi-même
. Cette sensation intime d'être soi #auto_self_perso
Lettre ouverte à #@Vincent_Paul-Boncour , deuxième flic de France
Notre activité n’est illégale qu’aux yeux de capitalistes de votre espèce. Puisque La Loupe était une expérience collective, d’échange, d’entre-aide, de partage (notions qui n’ont visiblement rencontrées qu’obstacles jusqu’à vos neurones), j’ai glâné ici et là des commentaires d’ancien.nes membres suite à votre grotesque tribune :
« La Loupe a constitué pendant plus d’une année une véritable communauté cinéphile, éprise de curiosités, de films expérimentaux introuvables, de cinéma clandestin, d’objets oubliés. Ce fut un véritable laboratoire critique. La plupart des films échangés ne connaîtront jamais de réelle édition — trop rares, sans marché véritable. C’est une erreur politique de s’en prendre à la Loupe, car ses membres, par leurs travaux, leurs échanges, font vivre le cinéma. C’est un gâchis véritable ».itable ».
Par #@Kenneth_Goldsmith #2014 ( ou l'œuvre de Sisyphe )
"The day after Swartz was criminally charged by the US Attorney General’s office a free culture gesture appeared on The Pirate Bay by a user named Greg Maxwell, which was a torrent of “18,592 scientific publications totaling 33GiB, all from Philosophical Transactions of the Royal Society”[iii] which were procured legally from JSTOR. Maxwell released a lengthy statement echoing Swartz’s sentiments, decrying the paid cloistering of knowledge that should, by all rights, be made available to all. In this parallel gesture, Maxwell enacted that which Swartz was unable to, symbolically completing Swartz’s aborted liberation of knowledge. To this day, #@Maxwell 's torrent is still active, available for all who might want to possess it"
–> - http://web.archive.org/web/20151009195753/https://mypirateproxy.com/thepiratebay.se/torrent/6554331
@Kenneth_Goldsmith : Duchamp Is My Lawyer #2021
- http://cup.columbia.edu/book/duchamp-is-my-lawyer/9780231186957
- https://bib.vincent-bonnefille.fr/book/272
Documentaire
Sources
- http://cryptome.org/aaron-swartz-series.htm ( site de #référence )
- https://swartzfiles.com/ ( au sujet de l'affaire devant la justice )
--> #.dead ==>
https://web.archive.org/web/20190201200508/https://swartzfiles.com/
Articles
https://scinfolex.com/2013/01/12/aaron-swartz-qui-avait-defie-jstor-en-liberant-des-articles-du-domaine-public-sest-suicide/ ( site #veille_blog_actu #français )
- https://www.vice.com/en/article/xy4xgj/kenneth-goldsmith-printed-out-a-33-gb-torrent-in-support-of-aaron-swartz
- http://archiverlepresent.org/fiche-de-la-collection/printing-out-internet ( #français )
The Pirate Bay
Réalisé par Martin Arnold
Année de production #1963
Pays de production autrichien
Genre Court métrage
Cinéma expérimental
( hyper cut , étirement de séquence )
Les vidéos sur Youtube contenant IMG , MOV ... des vidéos à petit public : du jamais vu ....